Mesure de la qualité de l'air interne par Belimo
L'être humain passe environ 90 % de sa vie dans des pièces fermées, et de bonnes conditions ambiantes y sont donc importantes. La qualité de l'air, en particulier, a une énorme incidence sur notre santé et notre bien-être. Un immeuble dont l’enveloppe est étanche à l’air peut s’avérer supérieur sur le plan énergétique, mais il empêche l'échange d'air naturel. Il peut toutefois être entièrement automatisé au moyen d’un système de ventilation et de capteurs appropriés.
De bonnes conditions ambiantes sont essentielles
Une personne peut survivre environ trente jours sans nourriture, jusqu'à quatre jours sans eau, mais uniquement quelques minutes sans air. L'élément le plus important de l'air, l'oxygène, est nécessaire pour brûler les nutriments. Le cerveau est particulièrement sensible au manque d'oxygène. Dans les pièces sans ventilation, la concentration en CO2 augmente, ce qui affecte rapidement notre rendement puisque nous n'arrivons plus à nous concentrer, nous ressentons de la fatigue, nous éprouvons des maux de tête et plus encore. Les indicateurs de bonnes conditions ambiantes vont toutefois bien au-delà de l'oxygène et de la teneur en CO2 de l'air. Le taux d'humidité (idéalement de 40 à 60 %), la température de l'air, le delta T, les ions dans l'air, la qualité de l'air et la vitesse de l'air sont tous autant de facteurs importants qui favorisent des conditions ambiantes saines.
Il existe très peu de spécifications qui s'appliquent aux espaces intérieurs
Bien que les exigences légales en matière d’air extérieur et la conformité à ces exigences fassent l’objet d’une très étroite surveillance, il existe peu de valeurs limites contraignantes en ce qui concerne l'air intérieur. L'OMS et la Ligue pulmonaire suisse estiment qu'en 2020 la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) constituera l’une des causes de décès les plus fréquentes dans le monde. Par conséquent, l'air intérieur doit être « propre » pour ne pas nuire à notre santé et à notre bien-être. Il est possible d'y parvenir avec un bon système de ventilation. Les solutions de Belimo pour l'industrie du chauffage, de la ventilation et de la climatisation apportent une contribution vitale à cet effet. Belimo propose une gamme complète de capteurs pour la mesure des facteurs les plus importants influençant les conditions ambiantes, comme la qualité de l'air, la température, l'humidité de l'air et le débit. Notre technologie de volume d'air variable (VAV) et nos vannes de régulation indépendantes de la pression assurent un débit d'air et d'eau parfaitement équilibré en tout temps, ce qui procure un confort optimal.
Une Bonne Qualité d'Air pour de Meilleures Performances
L'air qui nous entoure est composé de 21 % d'oxygène, de 78 % d'azote, de 0.04 % de dioxyde de carbone (CO2) et de traces de gaz nobles, de vapeur d'eau et de polluants atmosphériques. De nos jours, un des indicateurs les plus importants de la qualité de l'air dans les pièces fermées est la teneur en CO2. Étant donné que l'être humain produit du CO2 en respirant et que celui-ci s'ajoute à l'air, la concentration en CO2 augmente continuellement dans les espaces fermés dans lesquels se trouvent des gens. Une enveloppe d’immeuble étanche à l'air signifie que le taux de renouvellement de l'air chute, entraînant une augmentation de la concentration de substances nocives dans l'air intérieur. L'aération régulière des pièces, ou, si ça n'est pas possible, l'installation d'un système de ventilation qui assume cette tâche permet de remédier à cette situation. Un système de ventilation étant aussi en mesure de supprimer avec fiabilité les polluants atmosphériques, il améliore la qualité de l'air des pièces dans lesquelles des personnes se trouvent à long terme. Si de telles pièces sont équipées de capteurs qui assurent à la centrale de ventilation un apport permanent de données, le système fonctionnera de façon fiable et indépendante.
Mesures de la qualité de l'air dans plus de 250 salles de classe
À l'heure actuelle, plus de 30 % des enfants en Europe souffrent de maladies en lien avec des allergies, comme l'asthme, le rhume des foins ou la névrodermite. On ne peut écarter un lien avec la pollution environnementale généralisée. En effet, dans les salles fermées en particulier, les polluants peuvent s'accumuler et pénétrer dans le corps par l'air inhalé. En plus des maladies chroniques, la mauvaise qualité de l'air a aussi d'autres répercussions sur notre bien-être. Dans le but de déterminer de quelle façon la qualité de l'air affecte les élèves et les enseignants, la plateforme MeineRaumluft.ch (Mon air ambiant) s'est associée avec l'Association des enseignants de Zurich (Züricher Lehrerverband) et l'Association des maladies pulmonaires de Zurich Organisation Lunge Zürich en vue d'installer des appareils de mesure dans plus de 250 salles de classe, qui sont en place depuis novembre 2016. L’un des effets positifs a été que le simple fait d'installer les appareils de mesure a modifié les habitudes des enseignants et des élèves en matière d'aération, puisque dès que la concentration en CO2 dans la pièce devenait excessive, on ouvrait les fenêtres pour aérer les lieux.
Malgré cela, L'Image 1 ci-dessous nous indique que les taux de CO2 se sont révélés être excessivement élevés. Dans plus de 13 % des mesures réalisées à la fin de la leçon, le taux de CO2 était supérieur à 2000 ppm, ce qui représente la valeur limite supérieure pour les concentrations de CO2 dans les pièces occupées selon la norme SIA 180. L'Image 2 nous indique que l'humidité relative était inférieure à 30 % dans un quart des mesures. Cela pourrait donner lieu à des complications pour la santé, par exemple le dessèchement des muqueuses des voies respiratoires. La poussière, la saleté et les bactéries ne sont alors pas éliminées des voies respiratoires assez rapidement. Si ces éléments restent longtemps dans les voies respiratoires, les risques de maladies respiratoires augmentent. Parmi les conséquences caractéristiques, on note les toux, la bronchite, les rhumes et les infections des sinus. La seule bonne nouvelle, que l'on peut constater sur l'Image 3, c'est qu'à de rares exceptions près, la température en degrés Celsius se situait dans une plage acceptable.
Une bonne qualité de l'air grâce à des composants de CVC intelligents
Il existe des lignes directrices normalisées relatives à la composition de l'air intérieur. Dans une large mesure, elles correspondent au sentiment de bien-être. L'automatisation du bâtiment en CVC est clé pour leur respect. La centrale de ventilation fonctionne en réseau avec des régulateur et des capteurs. Les valeurs de l'air d'une pièce peuvent être automatiquement optimisées si les composants qui sont équipés de capteurs transmettent des données fiables à la salle de la centrale de ventilation afin de commander les ventilateurs et régler la température, la teneur en CO2 et l'humidité de l'air. La technologie de gestion du bâtiment compare alors automatiquement les données entrantes avec les états actuels et nominaux de la pièce et transmet aux servomoteurs la commande correspondante pour ouvrir ou fermer les registres et les vannes ou les mettre en position intermédiaire. Cela permet un approvisionnement en air à une température confortable, avec un niveau d'humidité idéal et une forte teneur en oxygène.
Capteurs Belimo – La base du confort
D’une fiabilité supérieure, les capteurs de CVC de Belimo sont faciles à installer et s’intègrent parfaitement aux principaux systèmes d’automatisation du bâtiment. La conception innovante du boîtier permet une installation rapide sans l'aide d'outils, une mise en service simple et une protection NEMA 4X/IP65. La gamme de produits comprend des capteurs précis pour la mesure de la température, de l'humidité, de la pression, du CO2, des composés organiques volatils (COV) et du débit dans les conduits et les tuyaux.
Consultez le site Internet régional pour plus de renseignements :